Hier, je recevais un mail de Jakecii annonçant l'ouverture d'un kal (knit along, un projet collectif mené en même temps).
Il s'agit d'un bonnet torsadé avec un point de riz...
Bref, je suis tentée...
A suivre...
http://www.jakecii.fr/lancement-du-kal-molly/erin-ruth-ravelry-bonnet-molly-jakecii/#main
De la mer au vert
De tout et de rien
jeudi 8 octobre 2015
lundi 16 juillet 2012
De l'allaitement maternel
Pendant ma grossesse, et même avant,
il était d’une évidence que j’allaiterai mon enfant. J’ai moi-même été allaitée
par ma mère, j’ai toujours vu des photos qui l’illustraient, ma belle sœur a
allaité mes trois neveux… bref, ça me paraissait être naturel… Au contraire, je
n’ai jamais vraiment compris les femmes qui refusaient tout simplement
d’allaiter : attention, je m’entends, je ne condamne pas ici un choix, car
nous avons la possibilité de l’avoir, ce choix, et je respecte les femmes qui
pour une raison x ou y, parce que l’allaitement n’est pas ce qui leur convient,
choisissent de ne pas le faire. Je pense même qu’obliger une femme, ou une
femme qui s’oblige à allaiter (parce que ça fait bien) sera quelque chose de
mauvais pour elle, et son bébé, le principal, pour moi, comme toujours, c’est
d’être en harmonie avec soi-même pour le bien de tous !
Bref, dès l’annonce de ma grossesse,
la question fatidique que toutes entendons porte sur cet allaitement :
« tu comptes allaiter ? » Je ne suis pas vraiment du genre à
m’énerver de ce genre de question, je suis moi-même toujours très curieuse, et
personnellement, contrairement à d’autres, je ne trouve pas que poser cette
question, naturelle pour moi, peut vexer une future maman… En tout cas, je me
souviens très bien de la première question, de ma réponse : « ben
oui, je compte bien allaiter ! » et de la rétorque : « ben,
avec ta poitrine, tu n’auras pas de lait ! ». Et vlan, ce qui pour
moi était une évidence naturelle, pourrait peut-être ne pas
fonctionner ??? quelle horreur ?? ça existe, ça des femmes qui ne
peuvent pas subvenir aux besoins de leur bébé ? Et même pire : est-ce
que pendant ma grossesse je pourrais nourrir correctement cet embryon puis ce
fœtus qui grandit en moi ?
On fait fi de tout ça, on oublie, on
passe outre, et on verra bien le moment venu.
Première rencontre avec la
sage-femme en consultation prénatale : je pose la question de savoir si je
pourrais allaiter comme n’importe quelle femme. La réponse a été « bien
évidemment, oui !! » Un grand ouf de soulagement pour moi !! ma
petite poitrine n’a donc rien à voir avec la possibilité d’allaiter ou pas si j’en
ai envie !!
Discussion entre collègues, sur la
maternité… on papote entre futures mamans de l’allaitement, des questions que
nous nous posons… Une maman intervient, et me conseille la lecture du livre du
Dr Marie Thirion L’Allaitement (Albin
Michel, réed 2004).
Dernier
trimestre de grossesse bien sonné, je m’achète le-dit livre… Quelle
révélation ! Je pense que ce livre devrait être lu par toutes les femmes
désirant allaiter. Bon, par contre, il est vrai qu’il fait aussi la promotion
de l’allaitement maternel, du coup, cela n’a fait que renforcer ma certitude et
ma conviction que c’était ce que je voulais pour mon bébé, mais aussi pour
moi !! car j’y ai appris aussi tous les bienfaits pour la maman de cet
acte.
Par contre, la lecture de toute
documentation sur l’allaitement, le fait de savoir que c’est quelque chose de
très naturel, que depuis des millions d’années les femmes allaitent leur bébé,
et que toutes les femmes, je dis bien toutes
les femmes peuvent allaiter (et heureusement il est vrai sinon l’espèce
humaine serait morte depuis longtemps) ça n’empêche pas d’être tout de même
très inquiète lorsque l’on allaite son tout nouveau né.
Un mot sur l’allaitement, qu’il a
fallu que l’on me répète, et que je me martèle, encore et encore, à chaque
tétée : je me fais confiance, je fais confiance à mon bébé, je m’adapte
tout naturellement à ses besoins, et je lui donne ce qu’il y a de mieux pour
lui !! et surtout, se retirer de la tête toutes les questions de poids, de
savoir si l’on a assez de lait ou pas et tutti quanti…
Oh ! c’est plus facile à dire
qu’à faire, surtout lorsque sortie de maternité, on se retrouve seule, face à
ses angoisses : suis-je capable de subvenir aux besoins nutritifs de mon
enfant ? et surtout lorsque tout le monde fait remarquer : oh !
il est tout petit !!... j’ai appris à relativiser, et je rappelle que mon
enfant est né tout petit, et que c’est normal qu’il soit donc petit… et encore,
il a pris 5 cm en 1 mois… et puis encore 5… et encore 2… en tout, 12 cm en 3
mois, pour un petit nourri au sein, c’est pas mal, non ?
Quel plaisir d’entendre
« Oh ! qu’il a changé ! qu’il a bien pris ! » Cela
flatte mon oreille et rassure ma petite voix intérieure, ce à quoi je réponds
toujours merci ! (car il est vrai que sa croissance vient de moi
exclusivement.)
Aujourd’hui, une nouvelle page se
tourne : nous allons commencer, avec son papa, le sevrage de notre bébé.
Et oui, il faut bien reprendre le travail un jour, et malheureusement, je ne me
vois pas tirer mon lait pour lui donner, ou même conserver la tétée du matin et
du soir… du coup, le choix du sevrage s’impose un peu à moi, car je veux
pouvoir me concentrer sur autre chose que l’allaitement, je ne pourrais pas
travailler correctement sans cela, je suis un peu du genre "tout ou rien". Mais ce sera peut-être le sujet d’un autre
billet.
Pour résumer : l’allaitement ou
pas, est un choix dont nous avons la chance de disposer en France. Je suis pour
l’allaitement maternel, aussi longtemps qu’il peut durer, car pour une raison
ou une autre, une femme peut ne pas du tout allaiter son enfant, ou se voir
obligée de le sevrer plus tôt que prévu. Pour toutes celles qui désirent
allaiter, je recommande vivement la lecture du livre du Dr Thirion : le
lire et le relire, surtout le 1er mois de mise en route de
l’allaitement, car à l’intérieur, chaque maman trouvera des passages qui
l’aideront, et lui rappelleront combien il est naturel d’allaiter son bébé. Une
maman qui commence à se dire qu’elle n’a pas de lait n’en aura effectivement plus,
et c’est le départ d’un cercle vicieux…
Et puis, celles qui allaitent ne
doivent pas hésiter à prendre conseil auprès d’autres femmes ayant allaité, car
une jeune maman, un peu déboussolée, qui se sent isolée, a besoin de soutien,
et d’être rassurée (et pour ça, chacune sa méthode). J'en profite ici pour remercier encore vivement Ilse, car a su trouver les mots pour me conforter dans mon choix et m'aider à dire "Prout" à tous mes doutes !!!
vendredi 15 juin 2012
Le Snu ?
Grande question... suis-je encore atteinte du Snu ?
Déjà, pendant ma grossesse, je me rendais bien compte que ça ne fonctionnait plus aussi bien dans mon cerveau : j'oubliais des choses, je n'arrivais plus à réfléchir correctement...
Et voilà que deux mois après avoir accouché, je me rends compte qu'en fait je suis toujours malade de ce mal voire même en pire !!
Je rappelle que le Snu, c'est le Syndrome du Neurone Unique dont mon amie Charline m'avait révélé l'existence et qui m'avait rassurée sur mon état ;)
Oh ! joie des suites de couches... on se remet de sa fatigue, on prend ses marques, on s'adapte à sa nouvelle vie, et voila que l'on se rend compte qu'on n'est plus capable d'écrire quelque chose sans fautes d'orthographe et d'accord toutes les lignes (pardonnez-moi donc si vous relevez des fautes, je fais attention, mais je n'y arrive pas !). Embarras devant mon mari qui me demande de vérifier ses écrits et obligation d'avouer qu'on ne sait pas, qu'on ne sait plus...
Impression que le cerveau tourne au ralenti... par contre, il est hyper vif pour repérer les appels de bébé, ça y'a pas de soucis !! Enfin, c'est une impression assez désagréable qui disparaîtra assez rapidement je l'espère, tout du moins avant ma reprise du boulot quand même.
Je n'arrive plus à réfléchir et à raisonner rapidement, j'ai besoin de beaucoup plus de temps et encore, je me trompe, parfois... Par contre, les lessives, elles, elles s'enchainent sans plus que j'oublie la lessive, lol.
Je souffre d'un autre syndrome, mais pas lié au Snu, je pense : c'était bien, durant la grossesse, je ne perdais plus mes cheveux, ils ne s'abimaient pas non plus... et ben c'est fini !! fourches en pagaille, et surtout je les perds par poignées, je rattrappe le temps perdu, en somme. Et puis avec un bigorneau qui commence à attraper tout ce qui passe à portée de main, ça devient sympa les tétées où il tire sur les cheveux et ne les lâchent plus... Du coup, il y en a partout ! sur bébé, sur ses vêtements, sur son lit, partout dans la maison. Je déplorais le fait qu'il avale des poils de Titou, et ben maintenant, il peut comparer avec les cheveux de maman !!
Allez, le Snu est un mal répandu !! dois-je apprendre à vivre avec ou le combattre ??
jeudi 31 mai 2012
Liens entre terre et mer
Il faut l’avouer, lorsque je suis arrivée à Aubusson, je n’étais pas vraiment très enthousiaste… et encore, c’est un euphémisme !
Je ne pouvais concevoir de vivre si loin de la mer, dans une région montagneuse, au climat si « rude »…
D’un autre côté, je savais que le hasard n’existe pas, et que le fait de vivre quelques temps au vert m’apporterait beaucoup pour mon expérience personnelle, mais, c’est vrai, j’ai pleuré, j’ai été effrayée à l’idée de me retrouver seule si loin de tout.
Blason de l'Aunis source : wikipedia |
En réalité, il existe des liens étroits entre Aubusson et ma région d’origine, mon département, ma province !! Cela, je m’en suis rendue compte assez rapidement :
Lorsque j’ai annoncé mon départ pour la Creuse, je me suis rendue compte que des proches étaient originaires de ce département. En y réfléchissant, on voit beaucoup de « 23 » en vacances par chez nous. C’est déjà signe que des liens existent entre les deux régions. Ensuite, en se promenant dans la ville, il n’est pas si rare que ça de voir des voitures immatriculées « 17 » et ça me fait toujours sourire lorsque j’en vois, car je me dis que ces gens viennent de et connaissent mon chez moi !
Beaucoup de gens habitant et travaillant sur Aubusson ou en Creuse sont originaires de Charente-Maritime… existerait-il des migrations entre les deux départements, des échanges de population ?
J’ai pu aussi constater que rien que dans la rue dans laquelle j’habite, il y a une voiture avec l’autocollant de la ville de La Rochelle, le fameux triangle bleu que l’on reconnaît de loin et qui nous montre une certaine appartenance, et une autre avec l’autocollant du pont du Martrou, le fameux triangle vert (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…) Cet autocollant a été utilisé un moment pour passer gratuitement ce pont au-dessus de la Charente, sur un laps de temps où il ne suffisait plus d’être immatriculé 17. Cela n’avait pas duré longtemps et peu après, tous les Maricharentais pouvaient de nouveau franchir ce viaduc gratuitement. Je note au passage que cela me fait très bizarre de passer maintenant sans la gare de péage, puisqu’il est gratuit pour tout le monde dorénavant, et cela va bientôt faire 10 ans même !! (vieillirais-je ??)
Notre voiture, bien que résidents creusois, est immatriculée elle aussi 17, puisque nous avons les nouvelles plaques ;) Nous les avons changées à La Rochelle, c’est pour cela que du coup, nous avons cette originalité qui me fait particulièrement plaisir il est vrai. Cela me permet de ne pas passer pour un baignassou et me fondre dans la circulation locale sur l’Ile de Ré et à La Rochelle, et marque mon origine locale dans la ville dans laquelle je vis désormais, et l’indique aux touristes de passage : il y a peu, une dame qui passait dans la rue, voyant le 17 sur notre plaque, m’a signalé qu’elle aussi venait de là !
source : Wikipedia |
Bref, les liens entre les deux régions sont quand même assez forts : que ce soit au niveau du tourisme, des aléas de la vie, dans un sens comme dans l’autre, des Creusois sont dans le 17, et dans le 23 sont des Maricharentais ! Je ne suis donc pas si seule en fin de compte, petite ilienne égarée dans le vert…
source : wikipedia |
source : wikipedia |
lundi 30 avril 2012
La famille
Récemment, sur Facebook, je suis tombée sur un article publié par une cousine (Anaïs pour ne pas la nommer) qui s'interrogeait sur la famille. Il regrettable pour elle de constater que sa famille de sang n'était pas aussi proche que la famille qu'elle s'était construite, et se demandait donc naturellement ce qu'était en réalité la famille...
Cela fait réfléchir...
Je pense, comme dit l'adage, qu'on ne choisit pas sa famille, mais ses amis, certes...
Notre famille avec laquelle nous sommes liés par le sang, si tant est qu'on a pu la connaître fait ce que nous sommes en tant qu'adulte pour une grande partie je pense : soit on refait les mêmes choses (ça ne vous est jamais arrivé de vous dire "Tiens, on dirait ma mère !!" ou "On dirait mon père !") et cela de manière totalement involontaire ?
Soit au contraire, on réagit à l'opposé en réaction à ce que nous avons vécu (mal vécu) : je me souviens très bien de ma grand-mère très à cheval sur la propreté de sa maison, et elle disait tout le temps que sa mère ne s'occupait que des bêtes de la basse cour et que leur intérieur n'était pas entretenu, et qu'elle avait toujours eu horreur de cela. Donc, elle veillait miticuleusement à la propreté de son intérieur, et protégeait à l'aide de "boudins" tout ce qui pouvait être abimé, boudins eux-même protégés par des couches de poches...
Après, il y a la famille qu'on se construit, à partir de l'être aimé notamment. Lorsque l'on a de la chance, nous sommes accueillies au sein de la belle famille comme un membre à part entière, et ça, c'est génial. C'est mon cas, et j'apprécie cette chance. Avec ce même être aimé, on construit ensuite sa propre famille "nucléaire" : des poissons rouges, une chienne, un fils... Bon, je suis d'accord, tout n'est pas à mettre sur la même ligne, d'autant plus que nos poissons rouges n'occupaient pas la même place que Titounette ou notre enfant, bien sûr ;) Cette famille nucléaire, que l'on crée avec son chéri, c'est à nous de la façonner... mais pouvons-nous passer au travers de nos démons ou de notre éducation ?
Cette image a pour titre : La famille, ça va ?, titre suivant le contour des corps du père et de la mère. Je tiens à préciser que cela ne ressemble en rien à la famille que je veux construire, mais ce thème de la famille m'a fait penser à cette affiche, que j'aime beaucoup car sans texte, les arguments de l'auteur sont très forts...
mardi 24 avril 2012
Une vie chamboulée
Cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que nous sommes rentrés de la maternité, et bébé va bientôt avoir trois semaines. Petit à petit, la vie s'organise ou se réorganise autour de ce petit être que nous avons encore du mal à comprendre parfois.
Personnellement, j'ai pris le parti d'être beaucoup plus "zen". Après tout, des enfants, il y en a depuis que l'homme est homme, et ni mon mari ni moi ne sommes plus bêtes que les autres, nous pouvons y arriver.. Nous avons besoin d'un peu de temps, enfin, surtout moi... C'est fou comme mon mari est confiant à ce niveau là, alors que moi, je suis un peu perdue encore.
Du coup, je me concentre sur l'allaitement : tétée, repos, tétée, repos, lessive, linge, tétée, repos... Paradoxallement, mon taux d'hémoglobine remonte, mais je suis fatiguée, heureusement que Papa est là pour s'occuper du ménage et de la cuisine, et aussi de bébé bien sûr !!
Un point à renforcer maintenant : le dodo de bébé... Il a pris la bonne habitude de s'endormir sur mon sein, et après ses phases d'éveil, s'il n'a pas faim, il ne veut pas se rendormir tout seul :( C'est dur dur, mais je pense que nous prendrons nos marques assez rapidement (enfin j'espère). De plus, malgré l'allaitement, je pense qu'il souffre de légères colliques : il est bien, et d'un seul coup, il se tord et pleure. Il a aussi des gaz, du coup, on lui fait faire le rôt, ça a l'air de le soulager le petit bonhomme... Bref, la vie continue avec un petit bout de chou qui réclame beaucoup d'attention, mais c'est normal, nous l'avons voulu :D
Désolée si je parle bébé, mais je n'ai plus vraiment l'énergie de continuer mon tricot : je suis à la moitié du deuxième châle en dentelle, j'avais stoppé quelques jours avant l'accouchement, je n'ai pas repris, car ça demande de la concentration que je n'avais pas. Je sens que mes forces reviennent, mais je suis toujours fatiguée ; il faut dire que depuis que je suis enceinte, je n'ai pas passé une seule nuit complète, et je pense que cet état va continuer encore un moment ! Mais bon, c'est pour la bonne cause, c'est pour nourrir un petit être qui ne demande qu'à grandir et être fort, alors je peux attendre encore pour faire une bonne nuit. Je suis sûre qu'en plus, cela viendra plus vite que je ne le pense !
Pour finir, je voudrais adresser encore un énorme Merci à Ilse pour ses conseils avisés et rassurants. Je me rappelle aussi d'avoir lu un jour sur son blog que les mères parfaites n'existent pas, alors, j'ai le droit de faire moi aussi des erreurs par moment. Le principal, c'est d'être bien, et d'assurer la bonne alimentation de mon enfant. Je remercie aussi toutes celles qui m'ont réconfortée dans un moment de fragilité où je doutais de moi et de mes capacités, vous m'avez toutes aidée à reprendre cette confiance dont j'ai tant besoin et une certaine "Zenitude" vis-à-vis de ma nouvelle vie et de mon nouveau rôle de mère ! Pour l'anecdote, dimanche, en allant voter, une femme s'adressait aux électeurs et a dit qu'un enfant mal nourri était un enfant assassiné (en nous regardant mon mari et moi avec notre fils)... Heureusement que j'avais pris la résolution de moins m'inquiéter, car ce genre de propos est quand même assez flippant ;)
mercredi 18 avril 2012
Retour de maternité ou inquiétudes d'une mère trop inquiète
ça y est, notre petit gars est arrivé au monde !! Grande joie pour les parents qui l'attendaient depuis si longtemps ainsi que pour toute sa famille...
Je pense que comme toute nouvelle mère, je me pose bien des questions qui n'ont pas lieu d'être et j'essaye de me rassurer comme je peux.
J'ai fait le choix de l'allaitement, mais bébé a ses rythmes bien particuliers... mange-t-il assez ? tant qu'il remplit ses couches et continue d'avoir ses bonnes joues bien joufflues, je me dis que oui. Normalement, bébé sait ce qu'il doit avaler et on n'a jamais vu un enfant se laisser mourir de faim ! Il dort paisiblement, et est bien éveillé lors de ses phases d'éveil, alors, ça doit aller, non ?
En fait, je pense que cette crainte vient du pédiatre de l'hôpital, exigeant que je le nourrisse toutes les 3 heures maxi, car il trouvait que mon petit était trop petit (alors que bien proportionné et tonique ?) Puis Bébé reprenant bien du poids, il a exigé toutes les 4 heures maxi. C'est dur de devoir réveiller son enfant pour le mettre au sein, car d'une, il est mal réveillé, et de deux, il tête mal. De plus, les sages-femmes recommandent d'allaiter à la demande, tout comme les chartes d'allaitement maternel... Et comme je suis restée longtemps à la maternité (à cause d'un problème de coagulation), j'ai l'impression de l'avoir tout déréglé mon petit. Cela fait moins d'une semaine que nous sommes rentrés, je pense que nous devons prendre nos marques petit à petit, et j'espère que cette angoisse va vite s'estomper chez moi !
La deuxième inquiétude vient du fait de mes capacités : suis-je réellement capable de m'occuper de ce tout petit ? J'étais fière de montrer à la maternité que je reprenais du poil de la bête et était capable de m'occuper de mon enfant toute seule, y compris la nuit. Mais le retour à la maison, même s'il s'avère salvateur pour mon état mental, correspond aussi à des phases d'éveil de mon enfant plus grandes et des interrogations sur ce qu'il a (ou n'a pas ?) Je l'ai nourri, je l'ai changé, mais il chouine toujours... si je le laisse, il pleure !! et c'est dur de laisser pleurer son enfant, surtout aussi jeune ! je voudrais le réconforter ! mais heureusement, pour l'instant, nous avons toujours trouvé des solutions comme jeux, chansons, promenade dans les bras ou remise à la tétée...
Toujours cette question de la tétée : on me dit "à la demande". Ben voila, il dort la nuit quasiment 6 heures d'affilée, on ne peut pas se plaindre en tant que parents. Par contre, après, dans la matinée, il réclame souvent, toutes les heures, voire toutes les heures et demies. J'imagine tout simplement qu'il récupère. On me dit de le stimuler plus lors de la tétée : mais lorsqu'il s'endort profondément, je ne vais quand même pas le secouer non plus ?? S'il rejette le sein, je me dis qu'il est repus, et que ça ne sert à rien de le forcer non plus... Nous sommes dans le premier mois de sa vie, tous nos apprentissages sont à faire, mais je suis à la fois inquiète, demandeuse d'avis, et de l'autre je me dis que je dois me faire confiance et que je dois lui faire confiance. Je me rassure en voyant que le lait coule à flot et qu'il boit goûlument et bruyamment : au moins, je suis sûre qu'il mange bien.
Certainement que d'autres inquiétudes viendront hanter mes journées, et je vous ai passé celles de la première nuit à la maison, dans sa chambre, loin de moi : respire-t-il ? a-t-il froid ? (c'est vrai que la maternité est surchauffée, vive les chocs thermiques !)
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